Le risque constitue l’un des concepts les plus essentiels auxquels toute organisation est inévitablement confrontée. Bien qu’il existe de multiples définitions, la norme ISO 31000 définit le risque comme l’effet de l’incertitude sur les objectifs. Elle précise que toutes les organisations, indépendamment de leur taille ou de leur secteur d’activité, sont exposées à des facteurs internes et externes susceptibles d’influencer la réalisation de leurs objectifs stratégiques. Cet effet, qualifié de risque, peut se traduire aussi bien par une menace compromettant la performance de l’organisation que par une opportunité favorisant sa croissance et son amélioration continue.
Selon la norme ISO 31000, le risque comprend sa source, les dommages potentiels qu’il peut causer ainsi que la probabilité et les conséquences d’événements spécifiques. Dans un contexte de cybersécurité, la source pourrait être un logiciel obsolète comportant des vulnérabilités. Un pirate informatique exploitant cette faille représenterait alors l’événement. S’il s’agit d’un logiciel essentiel, la probabilité d’une attaque serait élevée, car les cybercriminels chercheraient à en tirer un gain financier en exploitant cette vulnérabilité. Les conséquences pourraient être considérables : pertes financières importantes et atteinte à la réputation de l’organisation, notamment en cas de fuite de données personnelles des clients.
Robert S. Kaplan et Anette Mikes classent le risque en trois catégories distinctes : Les risques préventifs, Les risques stratégiques et les risques externes.
Ce type de risque trouve son origine au sein même de l’organisation, qu’il s’agisse du comportement des employés, des processus internes ou des systèmes opérationnels. Parmi les exemples courants figurent la fraude interne, les activités illégales ou contraires à l’éthique ainsi que la corruption. La meilleure approche pour gérer ce type de risque repose sur une surveillance continue, des procédures rigoureuses de sélection lors du recrutement et un système de management de la performance efficace. Un exemple concret de risque préventif serait celui d’un employé détournant des produits de l’entreprise pour les revendre en ligne.
Le risque stratégique correspond aux risques délibérément assumés par une organisation dans le but de créer de la valeur. Ce type de risque n’est pas négatif en soi ; il est souvent nécessaire pour acquérir un avantage concurrentiel dans un environnement économique dynamique. La clé d’une bonne gestion du risque stratégique réside dans une analyse approfondie du marché et dans la recherche d’un équilibre entre le risque et le rendement attendu. Le niveau de risque que l’organisation est prête à accepter dépend de son appétence ou tolérance au risque. Un exemple de risque stratégique serait une entreprise qui décide de s’implanter dans un nouveau pays alors que la demande pour ses services dans ce marché demeure incertaine.
Le risque externe provient de facteurs situés en dehors de l’organisation. Ce type de risque ne peut pas être totalement évité mais il peut être atténué grâce à une planification de la résilience, la mise en place de procédures de secours redondantes, une couverture d’assurance appropriée et une capacité d’adaptation organisationnelle. Parmi les principaux exemples de risques externes figurent les catastrophes naturelles, les crises politiques, les crises économiques ou encore les changements réglementaires soudains.
Les organisations ont besoin d’un cadre normalisé pour gérer la diversité des risques auxquels elles sont exposées. C’est précisément l’objectif de la norme ISO 31000, qui fournit des principes et lignes directrices permettant de mettre en œuvre une gestion efficace des risques, afin de créer de la valeur tout en protégeant l’organisation. Bien qu’elle ne prescrive pas de méthodes précises de gestion du risque, ISO 31000 propose un cadre adaptable à tout type d’organisation, quelle que soit sa taille, sa nature ou son secteur d’activité.
Selon la norme ISO 31000, le management des risques doit être :
La norme fournit un cadre et un processus de management des risques que toutes les organisations peuvent suivre afin de créer de la valeur tout en assurant leur protection et leur pérennité.
A PECB, nous accordons une importance primordiale à la gestion des risques car elle constitue la pierre angulaire de toute organisation performante. Grâce à nos formations et certifications reconnues à l’échelle internationale, nous permettons aux professionnels d’acquérir les compétences essentielles pour intégrer des processus efficaces de gestion des risques au sein de leur organisation et ainsi renforcer sa résilience, sa conformité et sa performance globale.
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Albion Beqaj occupe le poste de Spécialiste de la révision de contenu au sein du département marketing de PECB. Il est responsable de l’évaluation, de la validation et de l’optimisation des contenus écrits, en veillant à leur exactitude, leur cohérence et leur adéquation avec le public cible, tout en garantissant leur conformité aux standards de qualité et aux lignes directrices de PECB. Pour toute demande d’information complémentaire, nous vous invitons à nous contacter à l’adresse suivante support@pecb.com.
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